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Les rêveries d'un rêveur...
11 novembre 2007

Indochine - Alice & June

aliceetjuneINDOCHINE
Alice & June
Sony
(2005)
1- La Promesse
2- Les Portes Du Soir
3- Alice Et June
4- Gang Bang
5- Ladyboy
6- Black Page
7- Pink Water 3
8- Adora
9- Un Homme Dans La Bouche
10- Vibrator

1- Le Pacte
2- June
3- Sweet Dreams
4- Belle Et Sebastiane
5- Crash Me
6- Aujourd'Hui Je Pleure
7- Harry Poppers
8- Talulla
9- Morphine
10- Starlight

Je fais partie de ceux qui ont apprécié l'Indochine oublié des années 90's ("Wax", "Dancetaria"...). Depuis "Paradize" et le retour du succès, ça devient du grand nimporte quoi...

Quasiment rien n'est à sauver sur ce double-CD décidément bien vide : des textes absolument ridicules (un quinquagénaire incarnant deux filles de 14 ans, c'est peu crédible...), les métaphores propres à Indo ont disparues, ces métaphores qui nous font rêver et interpréter un texte de 1001 façons, les arrangements sont grossiers. Le groupe nous sert une instrumentation basique et gonflante avec cette grosse distortion (merci Oli de Sat), genre "vous voyez nos guitares pètent, on fait du gros rock". La voix de Nicola Sirkis est devenue insupportable. Vraiment, Indo est descendu bas, très bas... Eux qui, après "Dancetaria", auraient pu devenir un bon petit groupe de pop/rock français... Ils sont parvenus à devenir leur propre caricature !

Dans ce magma sonore qu'est "Alice & June", plus les titres défilent, plus on désespère. Et puis, à la fin du deuxième CD arrive une intro somptueuse, des arpèges de claviers rêveurs, puis quelques cordes frottées, une guitare acoustique qui nous caresse les oreilles : "Talulla". Une ambience aérienne, atmosphérique, unique. La voix de Nicola se pose tout naturellement sur cette mélodie si évidente, le texte est toujours décevant, un texte tellement facile, mais qui incite au rêve malgré tout... Car l'atmosphère générale est si prenante ! Il y a une sorte de réverbération sur la voix, on dirait qu'il "chante dans du coton", dans quelque chose de doux, un effet un peu à la Sigur Ros. Le fait que le morceau n'ait pas de structure couplet-refrain définie est un gros plus. On décolle lentement vers les étoiles, à l'aide de ces quelques notes de piano qui nous gardent en apesanteur. A chaque fois que j'écoute ce titre, je me dis "quel gâchis", Indo avait encore un sacré potentiel... Ca y est les 2'53 sont déjà passées...

1/10

Vinc.

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