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Les rêveries d'un rêveur...
19 juillet 2007

Venus - Brise-Glace (Annecy) le 17/03/2007

venusUne belle soirée en perspective en compagnie du Thib et du Pierrot ! Sans oublier les circonstances particulières : Venus, ayant depuis quelques semaines annoncé son split, jouait ce soir-là pour la dernière fois en France, avant un ultime concert le 23/03 sur leurs terres natales (Belgique).

Figurant dans les premiers arrivés, nous eûmes la chance d’occuper les trois meilleures places de la salle : dans la fosse, au premier rang, au milieu et à un ou deux mètres des protagonistes.

La première partie, Red, déroula son blues-rock bizarroïde sous nos regards étonnés, parfois amusés : Olivier Lambin (chanteur à la voix particulièrement grave) avait une très curieuse manie consistant à faire des pas de danse debout sur ses talons… Leur set fut long (ça avait même l’air d’être un concert à part entière) et plutôt plaisant, même si on eut parfois le sentiment que leurs morceaux s’éternisaient pour rien. Sans oublier que le chanteur en faisait parfois trop dans le genre torturé-blues-man-bière-rock’n’roll. Bref, un groupe assez spécial, original et sympatique… mais à petites doses.

Les lumières se rallument. Entre-temps nous fîmes la connaissance d’une jolie jeune fille toute de noir vêtue qui avait l’air très proche des gars de Venus (membre de la famille ?). Avec son air plutôt hautain, elle nous assura qu’ils joueraient « Beautiful Days »… Génial ! Mais qu’ils ne joueraient pas « Daystar »… Merde ! Confirmation de ses prédictions quand nous aperçûmes la set list entre les rideaux.

Le seul opus du groupe que nous connaissions était « Vertigone », dont sont extraits les deux morceaux cités ci-dessus. Superbe album, très pop dans l’esprit. Les critiques du dernier-né « The Red Room » annonçaient un retour à un rock plus dur, plus rêche, plus sec, dénué de toutes fioritures.

Arrivée du combo sur scène, la classe absolue, costumes noires, ambiance intimiste rougeâtre, bougies, décor sombre… Première surprise, le violoniste est un géant ! Il devait mesurer au moins deux mètres.

Là où nous étions placés, aucun détail du concert ne nous a échappé, les conditions étaient tout à fait idéales. Confirmation que le son de Venus s’était durci depuis « Vertigone ».

Malgré une version assez décevante de « Beautiful Days », les morceaux s’enchaînent vite et enchantent nos petites oreilles. L’ensemble du groupe est très pro, le chanteur assure bien, bref du spectacle de grande qualité.

Arrivé au rappel, l’émotion fut nettement palpable. Le groupe fit son retour pour interpréter l’hypnotique « Vertigone » (la chanson) ainsi qu’une magnifique reprise d’ « Amsterdam » (Jacques Brel… et non pas celle de Coldplay, hein Pierrot ?) en anglais. Puis tous remercièrent chaleureusement le public. La fille en noir à côté de nous fondit en larmes. A notre grand étonnement, elle alla de suite rejoindre le groupe dans la loge.

Nous sortîmes conquis de la salle. Ce fut un excellent concert, magique et plutôt émouvant de par les circonstances. Bon vent les gars, et merci pour tout ce que vous avez apporté à la musique !

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